Anatole x Natation
D’abord, il y eut le garçon, nommément Alexandre Martel, qui chante toujours la pomme dans les rangs de Mauves. Mais, au détour du printemps 2014, il y eut scission, divorce entre le garçon et le squelette. Le paquet d’os, nommément Anatole, loua une chambre à L.A. où il écrivit frénétiquement un paquet de chansons transpirant l’expérience urbaine américaine, la déclinant sous ses formes paranoïaques, érotiques et fugitives. De retour à Québec, il coucha sur bandes une série de vignettes synthpop où les rythmiques et les timbres des machines vintage se marient à une écriture en Eastmancolor par laquelle il nous confie des histoires de cœur et de mots, de mots surtout.
Lorsqu’il sort du placard, Anatole convie le public à une relecture théâtrale où l’expérimentation côtoie l’explosif, où les craintes que peuvent susciter l’apparition d’un esquelette articulé croisent le fer avec la poésie d’une vie sans cesse recherchée, sans cesse dénichée en creux dans le mouvement puisque, sous les feux de la rampe, il faut bien se brasser l’ossature.
Anatole fut par ailleurs demi-finaliste aux Francouvertes 2015, où il remporta le prix de la Meilleure prestation scénique.
Natation crée des vagues depuis 2015. Vous devriez toujours apporter une serviette quand vous faites Natation. Natation, c’est un batteur barbu, un guitariste vedette, un bassiste vaporeux et un charmeur des touches d’ivoire. C'est une motion fluide qui éclabousse, un rythme incessant qui vous fera suer jusqu’à p’us d’heure. Natation se créé au coin Papineau / des Carrières et roule en Civic ‘98. Natation peut vous laisser le souffle court, mais est bon pour la santé de la colonne vertébrale. Natation, c’est un groupe montréalais de rock dansant qui chante en français et en anglais.
Ce spectacle est accessible aux détenteurs d'une carte de membre.
«Anatole nous plonge dans un univers qui est bien à lui, et une performance en concert de ce groupe est un incontournable assuré.»
Antoine Bordeleau, voir.ca
«Rythmes entraînants, dansants et sensuels, des paroles enivrantes et une mélodie qui reste prise entre les deux oreilles pendant un bon bout de temps. »
Louis-Philippe Labrèche, Le Canal Auditif
«En enfilant le combi-pantalon squelettique d’Anatole, Alexandre Martel s’éclate, choque les oreilles chastes et répand ses paillettes sur une scène locale en manque de glamour.»
Catherine Genest, voir.ca