Hippie Hourrah
«Hippie Hourrah» était cette chanson que Jacques Dutronc avait écrite pour se moquerdesenfleurésqui essaimaient dans ses plates-bandes. Caustique morceau de vertige às’envoyer à 45 rpm ou sur cube de sucre. Échappé de la bouche de ce dernier, le mot s’estfait chair, a priscorps, roulant d’une fange à une autre dans le marécage éthylique dessoirées, petit bonheur caché sous des haillons de lumière et quelques barbes.
On lui promettait mondes et merveilles. Puis les murs ont avalé le soleil. Tout est allé très vite. Ilsétaient trois, quatre, cinq ou plus,Cédric Marinelli, Miles Dupire-Gagnonet GabrielLambert.Ily avait des fleurs et de la fumée, aussi des basses et des synthés. Il y avait cechanteur en posture de l’arbre, croisé autrefois en costume d’Adam (d’après la Chute) au sein des Marinellis. Il y avait ces Jésus des Bermudes, trouvés chez Anemone et Elephant Stone, et leur Golgotha de réverbérations. Il y avait ce bourdonnement de chœurspsychédéliques répétant un mantra à l’envers. Et dans la voûte céleste, un écho résonnait:Hippie Hourrah, Hippie Hourrah...
Première Partie : Vincent Khouni (solo)
Leader du groupe de rock garage montréalais Double Date with Death (DDWD), Vincent Khouni décide de partir à l’aventure en solitaire, telle une bouteille à la mer, pour créer des morceaux plus personnels.
Portes: 18h
Spectacle: 20h
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